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Les psy

Qu’est-ce qu’un psy ?

C'est un terme « fourre-tout » qui alimente la confusion. Cette abréviation définit à la fois le psychiatre, le psychologue, le psychothérapeute,  le psychopraticien ou le psychanalyste, ce qui ne veut pas du tout dire la même chose.

Psy ?

Psychanalyse ou psychothérapie ?

La première question à se poser : «Avez-vous envie de comprendre ou de changer ?»

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  • Si vous cherchez à vous comprendre, à décortiquer votre enfance et votre passé, tournez vous vers une psychanalyse. Le psychanalyste est à l’écoute de l’inconscient de son client et intervient généralement peu. Il a suivi une psychanalyse personnelle poussée en guise de formation. La durée d’une psychanalyse peut durer de 5 à 20 ans à raison de 1 à 3 séances par semaine en moyenne.

 

  • Si votre objectif est de changer de vie, de faire disparaître vos souffrances, d’adopter des comportements différents, de prendre conscience de ce qui se joue, vous pouvez entamer une psychothérapie. En thérapies brèves, votre travail prendra de 3 mois à 6 mois, voire 1 an, en fonction de vos difficultés psychologiques. En thérapie dite classique, cela peut prendre plusieurs années. 

Qui pratique?

Le psychopraticien

Le psychopraticien (anciennement appelé psychothérapeute) a généralement une formation de haut niveau en psychothérapie (4-5 ans en moyenne) suivie en écoles privées. Il a à sa disposition un large choix de méthodes (EMDR, Thérapie Brève, Analyse Transactionnelle, Hypnose, Gestalt, Systémie...) et tente de soigner les souffrances psychiques sans utiliser de médicaments. Il accueille, écoute et accompagne toute personne en difficulté. Il aide à sortir des situations difficiles, à soulager, à mieux se comprendre, à mieux agir face aux autres et à son environnement. Il a l'obligation de suivre une psychothérapie personnelle approfondie et d'être supervisé.

Le psychologue

Le psychologue a obtenu un master universitaire (BAC +5) et a étudié les théories psychologiques, les comportements et la psychopathologie. Il analyse, interprète les pensées, le comportement et les symptômes d'autrui et est habilité à faire passer des tests psychométriques et de personnalité. Il intervient surtout en institution (hôpitaux, centres d'accueil médico-sociaux, PMI, centre de rééducation des délinquants...) ou auprès de la justice. Mais il peut aussi s'installer en libérale et prétendre au titre de psychothérapeute après une ou plusieurs formations à différentes méthodes psychothérapeutiques en écoles privées. Il lui est recommandé de suivre une psychothérapie.

Le psychiatre

Le psychiatre est un docteur en médecine spécialiste des maladies mentales et des troubles graves du comportement (médecin spécialisé en psychiatrique). Il est le seul habilité à prescrire des médicaments et ses consultations sont remboursées par les organismes sociaux. Il n'a aucune obligation d’effectuer un travail psychothérapeutique personnel. S'il a effectué une formation additionnelle en psychologie, il peut aussi pratiquer la psychothérapie. Mais c'est très rarement le cas.

La neurothérapie

La neurothérapie

Qu'est-ce que la neurothérapie?

C'est un terme relativement récent qui a émergé suite à l'évolution des connaissances en matière de neurologie appliquée à la psychologie. La neurothérapie regroupe les techniques thérapeutiques ayant un travail de reprogrammation des mauvais schémas neuronaux en agissant sur la neuroplasticité du cerveau.

 

La neurothérapie vise à relancer le processus naturel de digestion des informations par le cerveau durant le sommeil paradoxal. Pour ce faire, ces techniques utilisent la stimulation bilatérale alternée, qui permet de dialoguer avec le cerveau par l'intermédiaire du système nerveux périphérique. Pendant les rêves, les yeux bougent de droite à gauche, de haut en bas, de façon anarchique. Cela pour stimuler les hémisphères du cerveau, qui vont s’échanger les expériences, les émotions de la journée, pour les trier, en rejeter certaines, et archiver l’ensemble de ce qui s’est passé.

Il arrive toutefois que les émotions soient trop fortes, les événements trop violents ou l'accumulation trop grande et que le cerveau n’arrive pas à les digérer. Il est alors dépassé, bugge et disjoncte comme le ferait un circuit électrique. L'information (traumatisante ou non) reste bloquée dans le cerveau émotionnel, s'enkyste, tourne en rond et vient perturber le quotidien

Le mot Neuro-Thérapie se compose de :

 

  • Neuro fait référence à nos neurones et plus particulièrement à cette capacité que notre cerveau peut avoir à connecter-déconnecter et programmer-déprogrammer des schémas neuronaux. C'est ce que nos neuroscientifiques appellent la neuroplasticité. De nouvelles connexions sont possibles tout au long de notre vie, ce qui implique que nous pouvons reconsidérer tout événement vécu qui suscite encore des sensations présentes.

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  • Thérapie vient du grec ancien therapeía («cure») dérivé de therapéuô («servir, prendre soin de, soigner, traiter»)

Quel psy choisir?

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Alliance thérapeutique

Un remarquable travail comparatif des différents modes de thérapies a été fait il y a une dizaine d'années aux Etats-Unis à l’Institut Palo Alto, afin de comprendre quel mode thérapeutique menait de la façon la plus efficace à une issue favorable. 
Elle a révélé qu'aucun type particulier de thérapie ne s'est révélé être meilleur qu'un autre (excepté avec l'EMDR) : en plus du réel désir de changement du client, le critère de réussite le plus important que l'on ait trouvé est que, quelle que soit la méthode, le client ait senti "qu'il se passait quelque chose de positif avec ce thérapeute ", et ce, dès la toute première séance !!!  
Cet élément le plus fortement corrélé à l'efficacité thérapeutique consiste en ce que l'on appelle " l'alliance thérapeutique ", à savoir la qualité de relation entre le consultant et son client, et notamment la confiance que le "soigné" ressent en la personne du "soignant".

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